Les cinq sens

 

 

Là debout devant moi, je te regarde,
Je te déshabille des yeux,
Que tu es belle sans fard,
Viens vite, je te veux.

Dans tes yeux, je lis ton désir,
En suivant le cours de ton regard,
Avide et gourmand posé sur mon dard,
Qui s’apprête à te donner du plaisir.

Ma bouche sur le velours de ta peau,
Frissonnante sous les détours de ma langue,
Ma langue lapant la douceur de ton miel,
Me donne le goût du septième ciel.

Sensible à ces petites touches,
Que m’offrent avec douceur ta bouche,
Oh, oui ! tu es le bonheur, tu es la douceur
Viens, continues, goûtes et bois cette liqueur.

Si dans le buisson de tes cuisses exposé,
Mon palais est par le goût enchanté,
Laisse présager beaucoup de douceur.
Que celle du parfum de ta moiteur.
Cette merveilleuse fragrance du bonheur,
Il ne peut y avoir de plus délicieuse odeur,

Et Toi, que fais de ton nez ?
Oui, vas y caresse moi du bout du nez.

Sens tu cette délicate odeur de ma liqueur,
Oui, je suis trahi par cette substance du bonheur.

De tous les sens n’oublions pas celui-ci,
Quoi de plus agréable que de sentir,
La douceur, le velouté, de caresser ta peau
La sensation, l’électricité de te sentir frissonner,
De deviner par les doigts les pointes de tes seins,
De les sentir durcir et pointer au creux de mes mains.
Que c’est merveilleux de te voir m’offrir
Ton corps, ton ventre, sans coup férir.
T’ouvrir sous les assauts de mes doigts,
Les sentir t’envahir au plus profond de Toi,
Aller et venir, tourner et raidir,
Devant, derrière, tu es à ton plaisir,
Je connais ma partition sur le bout des doigts.

La chaleur de tes mains,
La douceur de tes doigts,
Qui par petites touches sans fin,
Dans le plus reculé des endroits,
Arrive à pénétrer pour mon plus grand bien.
Tes seins qui montent et qui descendent,
Un doigt qui entre et sort, pour me fendre,
Je sens déjà que tu vas arriver à tes fins,
Sauf si je décide de me défendre.

N’oublions pas ce que tu me dis,
Car tes gémissements et tes petits cris
Offrent à mes oreilles attentives,
La plus douce et harmonieuse mélodie.

Entends tu ce que je pressens,
Vois tu arriver, dans les prochains instants,
Sens tu venir au plus profond de Nous,
Ce feu d’artifice qui va nous éblouir,
Alors, viens plus près je vais te le montrer.

      

 



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Page créée le lundi, 9 septembre 2002

 

Révision : jeudi 03 octobre 2002 22:45:53 +0200.

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