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Rencontre |
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Je te vois , s’approchant de moi.
Sur ce
chemin déserté, concentrée,
À l’idée de ce qui va ce passer,
hésitante encore, mais le cœur en émoi.

Une jupe discrètement fendue,
Et d’un chemisier translucide, tu es vêtue.
Des chaussures à talon soulignent
Le galbe de tes jambes fines.

Tu arrives tout près de moi,
Tu esquisses un sourire,
Le visage rayonnant de joie,
Ton regard pétillant semble rire.

Mon Dieu que tu es belle,
Me dis-je en moi-même,
Cela ne peut pas être elle,
Ce n’est qu’une passante qui se promène.

Un bonjour se dessine sur tes lèvres,
La douceur de ta voix me donne la fièvre,
Je te réponds sur le même ton,
Et t’ouvres les bras avec un frisson.

La bouche entrouverte, tes lèvres rouges
M’invitent à y déposer un baiser tout doux.
D’un même élan tu réponds à mon appel,
En m’offrant ta langue sensuelle.

De ce baiser à peine esquissé,
Tu me réponds avec passion.
Le long de ton dos, mes mains empressées
Ressentent les prémices de doux frissons.

Pendant que je dessine la courbe de tes flancs,
Tu poses tes lèvres dans mon cou,
Mes mains remontent maintenant ton ventre,
Le travail de ta bouche commence à me rendre fou.

Mes doigts sur la chaleur de tes seins,
Devinent la douceur de la dentelle.
Vont et viennent, esquissent des dessins,
Qui ne te laissent pas insensible, ma Belle.

Je dessine maintenant le galbe de tes fesses,
Et y dépose les plus douces caresses,
S’attardant le long de la racine des cuisses
J’entends le gémissement que tu esquisses.

Tes mains se sont posées sur ma poitrine,
Et à travers ma chemise, tes ongles longs,
Excitent, caressent, triturent les mamelons.
Je me tends et gémis sous cette torture divine.

C’est trop, je vais succomber, je dois me
révolter
Délicatement j’entrouvre alors ton chemisier,
Et prends tes seins au creux de mes mains,
Pour que mes doigts avec adresse, les caressent
sans fin.

Tu te cambres et gémis, ton ventre se presse
Sur le mien qui réagit et se dresse.
Mes lèvres sont parvenues enfin
Dans la douce vallée de tes seins.

Laissons ma bouche gourmande se délecter,
Et ma langue intrépide t’émoustiller,
Pendant que mes main affamées, se sont faufilées,
Et sous ta jupe retroussée, de tes fesses se
sont emparées.

En s’immisçant sous le voile de dentelle, tu
frémis,
En abordant le bord de ta toison, tu gémis,
Et lorsqu’une d’elle contourne ces monts
Et se pose sur le triangle de ton buisson.

Tes cuisses enserrent ma main sur ton puits
humide,
Soudain, ta main s’empare de la mienne, et avide,
Tu murmures « allons plus loin, viens »
Et nous nous éloignons main dans la main.

Aug 20,
2002
  
 

  


Musique:

Page créée le lundi, 9 septembre 2002

Révision :
jeudi 03 octobre 2002 22:47:25 +0200.
Auteur des textes : Concepteur du
site: GRZ
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