Ton supplice

 

 

 

 

Avec ce que tu m’as fait subir
Je dois tout faire pour te donner du plaisir.

Te crois tu capable de pouvoir supporter
De te retrouver sur un lit écartelée,

Pieds et poings liés.

Règle numéro un, tu ne fais rien,
Alors tiens Toi bien, c’est pour Ton bien,
Ma main caresse tes cheveux,
Tu sais, je suis heureux.

Mes doigts suivent les lignes de ton visage,
Dessinent le contour de tes yeux,
Descendent le long de ton nez,
S’attardent sur ta bouche.

J’insiste sur tes lèvres rouges,
Ta bouche gourmande s’entrouvre,
Ta langue s’enhardit pour m’attirer,
Mon doigt en profite pour se sauver.

Il tourne autour de ton oreille,
Passe derrière, et y dépose des caresses,
Puis descend dans ton cou tout doux,
Un gémissement sourd sort de ta bouche.

Ma bouche rejoint ton cou,
Et ma langue dans une sarabande, danse
Tu commences à t’agiter en cadence
Enfin tu réagis sous mes gestes les plus doux.

Mes mains rejoignent la vallée de tes poires,
Mes doigts escaladent tes seins sous tes soupirs,
Et remontent en tourbillonnant pour ton plaisir
En évitant soigneusement ces deux pointes noires.

Ma langue titille les aréoles, je t’entends gémir
Monte et descend le long de tes globes,
Ma bouche s’empare de tes tétons, et les gobe.
Tu te tends de plaisir, pourrais-je ainsi te faire jouir ?
Le long de tes flancs, mes doigts se promènent,
Tu cries que tu deviens folle et tu te démènes.

Ma bouche se pose au sommet de ton mont,
Et ma langue parvient à y donner de douces pressions,
Tu halètes, et ton ventre ondule et se dresse,
Pour venir au devant de mes caresses.

Je sens que tu es brûlante de désir,
Dégoulinante entre tes cuisses de plaisir
Tu me presses, et m’ordonnes d’en finir,
Car peu à peu tu te sens venir, vas-tu encore jouir ?

Oui tu as raison, je devrais t’obéir,
Mais aujourd’hui tu es l’esclave de mon désir,
Alors ma bouche immédiatement cesse,
Ainsi que ma langue, ces divines caresses.

Tu te rues, et jette ton ventre en avant,
Tu t’indignes, avec raison et me supplies,
De plonger mon visage entre tes jambes,
Alors que je suis là, assis sur le lit.


Règle numéro deux, être patiente,
Ma belle. Je vais prendre mon temps.
Mes doigts à l’intérieur de tes cuisses,
Dessinent des arabesques et glissent,

Doucement vers le haut, timides
En remontent les creux, intrépides
Contournant ton buisson humide,
L’index, le long de ta fente, enfin se décide.

Entre tes jambes je me mets à genoux,
Pendant qu’une main délicatement entrouvre,
Les pétales de ta rose, je découvre,
Le tendre bouton que tu couves.

Je vais te faire découvrir sans aucune hâte,
Ce point miraculeux, tant désiré, tant convoité.
Tu es inondée, un doigt pénètre ta chatte
Et par de lents mouvements se met à le caresser.

Ma langue lèche la base de ton bouton,
Le titille, au milieu de tes frissons.
Ma bouche s’en empare et coulisse,
Jusqu’à ce que dans un cri, tu jouisses.

Mais ne t’arrêtes pas là, ne sens tu pas venir,
De très loin cette vague de plaisir,
Que provoque mon doigt sur ton point de volupté,
De nouveau tu t’arque boutes, anesthésiée.


Règle numéro trois, ne pas s’arrêter
Si tôt sur le chemin de la félicité.
Et je continue à te masser, et tu cries,
Tu gémis, tu te tords de plaisir, tu jouis.

Un doigt ne te suffit plus, son copain vient,
Et toujours par de lents va et vient,
Ils t’amènent, sans aucun heurt,
De nouveau sur les sommets du bonheur.

Tu dis être épuisée, et tu me demandes de cesser,
Pourquoi s’arrêter à six, et se priver
Alors que le suivant n’est pas loin,
Avec en plus un doigt entre tes reins.

Et tu sens arriver brutalement, du fond de tes reins,
Déferler une immense vague sans fin,
Le corps dressé, le ventre au ciel,
Voilà ce que l’on appelle le septième ciel.

Mais maintenant ce n’est pas tout, ma Douce
Il me faut à petites touches, toutes douces
Te caresser, t’embrasser, te cajoler, sans fin
Pour que tu puisses retrouver ton souffle enfin.


 

 



 

 

 

 

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Page créée le lundi, 9 septembre 2002

    

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