


Puisque si suppliante,
Tu me le demandes,
Je dépose un tendre baiser,
Mais ton ventre
m’appelle,
Et tu m’interpelles
« Viens, viens avec ton épée,
Enfonce moi ce glaive,
Pour qu’enfin je soupire d’aise : »

Mais que nenni, c’est une marguerite
Qu’avec ma langue raidie
Je suis venu effeuiller,
Pour entendre sur l’éternel rite,
Elle aime un peu beaucoup,
Pas du tout,
Mais là tu me rassures
Car tu aimes à la folie,

Tes mains quittent ma tête et se faufilent,
Pour que tes doigts me révèlent enfin,
Où se cache ce pistil divin
Et lorsque ma langue effleure ce délicat bourgeon,
C’est dans un sursaut que tu cries »que c’est bon
! »

Je ne saurai faire que
cela
Je préfère garder le dessert pour la fin,
Car c’est ici que je terminerai enfin.
C’est en errant ici et là que je découvre
Un gouffre qui me rend fou,
Duquel le plus enivrant des nectars,
Le plus doux des miels,
Peu à peu ruisselle.
C’est ainsi que je respire et aspire
Sous le sons de tes cris et tes soupirs.

Mais que c’est dur…par tes mouvements
De rester là au bon moment,
Mais pour que tu restes en place,
Il faut que je te cloue sur place.
C’est dans cet orifice béant,
Qu’un doigt se glisse dedans,
Mais c’est tellement grand
Qu’un second entre dans la danse.

Pendant de lents va et viens,
Voilà que ma langue revient
A ce merveilleux bouton
Qu’avale ma bouche
Et que ma langue attouche.
Jusqu’à ce que, épuisée,
Tu me demandes grâce.

Et dès que tu seras reposée
C’est moi qui attendrai
De doux baisers.


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