Carpe Diem


Pourras tu me guider
Où je pourrais trouver
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Où se trouve cette rose si douce
Dont le parfum vous enivre
Vous obsède et vous empêche de dormir ?
 
Serait-ce sous ces deux voiles
Qu’effleurent mes lèvres ?
Mais non lorsqu’ils se relèvent
Ce sont deux braises
Qui me transpercent.

Sauras tu me guider et me montrer
Pour que je puisse trouver
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Peux tu me montrer cette rose si douce
Dont le parfum vous enivre
Vous obsède et vous empêche de dormir ?
 

Serait-ce ici dans ce sérail
Derrière ces deux barrières de corail ?
Mais non, c’est un repaire chaud et humide
Dans lequel un serpent se tapit.
Mais le voilà qui se réveille et qui s’agite,
Est-ce pour défendre son gîte ?
Mais non, dit-elle dans un soupir,
Tout cela c’est pour te retenir.
Qu’il est beau ton sourire,
Qu’il est merveilleux ton goût,
Mais je dois partir
Même si ici tout est doux.
 

Oseras-tu me murmurer
A quel endroit je dois chercher ?
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Peux tu me décrire cette rose si douce
Dont le parfum vous enivre
Vous obsède et vous empêche de dormir ?
 

Serait ce ici dans ce merveilleux cou
Dont le grain de la peau est si doux
Et lorsque mes lèvres le parcourent
Ce sont tes soupirs qui courent.
Se cache-t-elle derrière cette oreille ?
Vite ma langue se réveille,
Et danse un ballet avec frénésie
Qui te fait frissonner de plaisir.
 

Arriveras tu à m’indiquer
Où je peux dénicher
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Peux tu m’orienter pour que je trouve
Cette rose si douce
Dont le parfum m’enivre
M’obsède et m’empêche de dormir ?
 

Serait-ce dans cette belle vallée
Bordée de collines escarpées ?
Ma joue n’y trouve rien,
Si ce n’est ton merveilleux grain.
Et pour mes lèvres itou,
Si ce n’est ton délicieux goût.
Et lorsque ma langue s’élance,
Sur ces parois si denses,
C’est tout ton corps qui entre en transe.
Mais tes mains me rejoignent et me dirigent,
Vers ces sommets où s’érigent,
De sublimes épines que ma bouche,
Effleure et embrasse par petites touches.
Tes paroles s’envolent, tes mains s’impatientent.
Mais ma douce, il te faut être patiente.
 

Car sauras tu me guider
Pour que je trouve, retranchée,
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Peux tu m’exhiber pour que je trouve
Cette rose si douce
Dont le parfum m’enivre
M’obsède et m’empêche de dormir ?

 Ton corps se tend et tu trépignes
Pour que mes mains et ma bouche,
Descendent par petites touches.
Mais ma langue s’éparpille
Monte et descend
Le long de ton flanc.
 

Mais tu te retournes, en aurais tu assez
De sentir ma langue danser ?
Ou voudrais tu m’aider
À trouver ce que je suis venu chercher ?
 

Mes lèvres embrassent ta nuque enfin,
Et j’y respire un doux parfum.
Ma langue tournicote et descend
Le long de ce rail frémissant.
Et je mange à pleine bouche
Ces deux môles que je touche,
Qui dans un même élan se soulèvent
Afin que mieux je les caresse.
 

Ne serait-ce des effluves de ce doux parfum,
Que depuis si longtemps j’espère.
Toucherais-je au but, enfin ?
Et tu cries « vite, tu m’exaspères ! »
Alors c’est dit je plonge,
Et avec mes lèvres je longe,
Ces cuisses qui se resserrent,
Et quand je suis aux genoux, je désespère.
 

Ne peux tu me diriger
Vers cet endroit où je peux trouver
Cette douce et merveilleuse fleur
Au pétales pleins de douceur
Qui dissimulent en leur sein
Un pistil si délicat et si fin.
Ne peux tu me dire
Ce que tu veux que je fasse
Pour te donner du plaisir
Afin que tous tes soucis s’effacent.
 

Enfin tu pivotes de nouveau,
Et me susurre de petits mots.
Sous l’effet de mes baisers,
Un chemin s’entrouvre.
Et de nouveau ce parfum délicat
Vient titiller mon odorat.
Que me dis-tu ?
Que m’ordonnes tu ?
 

Ce serait au fond de ce buisson ardent,
Que se nicherait ce trésor flamboyant,
Même si je ne voulais pas y aller,
Tes mains dans mes cheveux m’obligent à y monter.
 

Que c’est surprenant,
Comment de petits effleurements
Parviennent-ils à ouvrir ce chemin,
Qui semble s’élargir sans fin
 

Le parfum est maintenant enivrant
Mais la vue est toute aussi bouleversante !
Voir ce ventre qui ondule,
S’offrant sans le moindre scrupule.
Toi qui me supplie de l’embrasser,
Toi qui m’ordonnes de le caresser.
 

Eh bien, NON, je vais te laisser,
Je ne voudrais pas t’offusquer,
Si tu veux connaître la fin,
Il te faudra me promettre de venir demain.
Ah ! Tu es indignée
C’est vrai tu es trop excitée,
Mais je te rassure,
Je suis aussi d’un bois très dur.
Mais avant que je parte,
J’y dépose un tendre baiser.

 

 

 

 

 

 

 

 

Musique:

Mprayer

 

Page créée le Dimanche, 8 septembre 2002

  

Révision : jeudi 03 octobre 2002 22:42:54 +0200.

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