Que la montagne est belle, par cette belle soirée d’hiver
Petit à petit, la neige tombe, sans un bruit, doucement
Revêtant tout le décor de son beau manteau blanc,
Redessinant le paysage, effaçant tout ce qui hier, était vert.



Je suis assis dans ce fauteuil profond, inquiet pour la soirée.
Car par la fenêtre ce n’est pas la majesté des paysages enneigés
Ni la chaleur, ni le joyeux crépitement du feu dans la cheminée
Qui attirent mon attention, tournée vers ce qui va se passer.



Car vois-tu ce soir, je t’attends, toi ma douce tant espérée.
C’est pour cela que j’ai laissé la lumière allumée,
C’est pour Toi que j’ai fait une flambée dans la cheminée,
Pour te guider vers la croisée de nos chemins et pour te rassurer.



Le vibrato d’un slow me fait soudain frissonner, mais non,
C’est le marteau sur la porte, dont je viens d’entendre le son.
Ce n’est pas fait pour me rassurer, de ressentir cette émotion.
De savoir que tu as accepté, de ressentir les plus doux frissons.

Je me dirige à pas lents et mesurés vers cette porte fermée,
Serai-je à la hauteur de ce qu’elle attend, douceur et volupté ?
Pourrai-je lui procurer les plus douces caresses, les tendres baisers,
Qu’elle est en droit d’attendre de son coté, émue et tout intimidée ?

 


Saurai-je la rassurer sans l’intimider, la guider sans la forcer ?
J’aimerais tant pouvoir lui offrir, les plus grands moments de plaisir.
Lui faire découvrir toute la douceur et le velouté de mon désir,
Lui faire découvrir un océan de tendresse sur fond de volupté.



Allez il faut que j’ouvre, sinon elle va finir frigorifiée,
Si elle est mortifiée de honte, elle va finir par regretter.
J’ouvre grand la porte, ton visage peu à peu s’illumine,
Un rayon de soleil sur fond enneigé voilà qui est Justine.

Je te tends les bras, pour dignement t’accueillir, t’offrant un baiser
Tu t’approches, emmitouflée, les bras le long du corps, gênée
J’attends la chaleur et le goût de tes lèvres, venir se poser.
Mais je reçois une boule de neige en guise de baiser !!!

Je ne m’attendais pas à un baiser aussi glacial, à cette heure,
Encore moins une douche aussi froide, j’en reste coi..
Il est vrai qu’il y a de quoi doucher les plus folles ardeurs
Je tremble, ni de plaisir, ni de bonheur mais de froid.



La consternation se dessine sur mon visage,
Sur lequel tombe un masque de stupeur, mais pas de rage.
Devant ma mine déconfite, tu te jettes dans mes bras,
Et éclates en sanglots, en me disant tout bas



 

« Excuses moi, je croyais que tu avais de l’humour,
Car je suis bel et bien venue te voir, ce soir,
Pour partager de doux instants, pour faire l’amour
Peux tu me pardonner, peux tu me croire ? »

Je plonge mon regard au plus profond du tien,
Ta mèche en travers de tes yeux, ne sert à rien,
Car rien ne pourra cacher ce que je peux y lire,
Cette lueur au fond des yeux, que l’on nomme désir.



J’en tremble, mais toujours de froid, et Toi pas rassurée.
Vite rentrons nous réchauffer au coin de la cheminée.
J’ôte ton manteau et Toi tes bottes, et vole un petit baiser,
Tu m’essuies, du bout des doigts, le bout du nez.


 

C’est, enlacés, que nous nous retrouvons sur le canapé,
Pour te faire pardonner, tu as décidé de me sécher,
Le visage à coups de petits baisers, furtifs, que c’est bon.
Qu’il est doux d’accorder son pardon dans ces conditions.

Mes mains caressent ton dos, et tu apprécies
Certes tu ne le dis pas, mais tu souris
Nos lèvres se cherchent et se rencontrent enfin
Nos langues se délient dans un baiser sans fin..

 


Lorsque tu me demandes d’une voix hésitante,
« Es tu fâché ou vexé, tu restes sans voix. »
« Non, si tu me dis, ce que tu es venue chercher, »
Et rougissante, tu avoues tout bas, « Toi ».


 

Tu te caches tout de suite, dans mon cou,
De peur de ne pouvoir tenir le coup.
Je te prends délicatement par la main, et te guide,
Devant ce grand miroir, où je t’admire, avide.

Je me place derrière Toi, et te demande une nouvelle fois,
« Qu’es tu venue chercher ce soir au fond des bois ? »
Tu réponds, de ta voix sensuelle et basse, qui me fait frémir
Roougissante, tu souffles « Toi, découvrir le plaisir, le plaisir de jouir ».



De doux baisers dans le cou, mes mains en profitent,
Pour remonter et t’ôter ton pull sans à coup
Mes doigts dansent le long de tes flancs, et t’excitent,
Tu te cambres, tes mains se nouent autour de mon cou.



Ma langue descend le long de ta colonne doucement,
Mes mains caressent tes cuisses, tes jambes,
Puis remontent dégrafer ce jean mal séant, qui descend,
Et je peux enfin goûter la délicatesse de tes fesses.

Tu gémis, et veux te pencher, mais ce jean te gêne,
Tu grognes, et je te délivre, mais tu as perdu ta gêne !
Mes lèvres à la base de tes fesses, te font tourner la tête,
Pour remonter, je prends le même chemin, tu es à la fête.



Regardes Toi ma douce pivoine, tu rayonnes ma belle,
Admire ces magnifiques fruits, sur leur plateau de dentelles,
Ton ventre se creuse dans son berceau de dentelles,
Et tu me lances à travers le miroir, un pressant appel.



Je prends deux de tes doigts, et les lance le long de ton ventre,
Ils remontent et suivent le galbe de tes seins, qui se dressent.
Oter cette protection est un jeu d’enfant, les voilà qui reviennent,
Et tu m’offres ces merveilleux fruits de tes mains dans les miennes.

« Je vais t’offrir quelque chose de difficile, mais que tu aimeras, »
Regard interrogatif, je m’agenouille en baisant tes fesses,
« Je vais t’ôter cette belle dentelle, mais uniquement avec la langue,
Tu souris, gourmande ! J’éviterai l’essentiel, je ne goûterai pas de ton miel.



Je commence, en m’immisçant dans la raie de tes fesses,
Et je tourne, descendant peu à peu, tournant sans cesse
Le plus dur, c’est le contour de ta toison qui m’interpelle,
Happer ce voile, avec le parfum de ton miel qui m’appelle.


 

Enfin j’y suis parvenu, et le descendre de tes cuisses, est un plaisir,
Et tu le jettes avec délice, te permettant ainsi d’ouvrir les cuisses.
Mais tes doigts dans mes cheveux me font remonter vers ton désir,
En te regardant, je darde la langue, dans cette fente qui glisse.

Tu cries, et vacilles sous ce délice, tu t’appuies pour mieux t’offrir,
Je me retire et te montre d’un doigt entreprenant vers le miroir
Regardes toi et vois comme tu coules de désir, ma langue revient
Monte et descend, tourne et s’enfonce dans ce puits noir.



Tes jambes flageolent, tes cuisses se contractent, autour de ma tête
Poussant des petits cris, de plus en plus vite, tu halètes,
Ton ventre ondule, mon rythme s’accélère avec enthousiasme,
Jusqu’à ce que dans un profond soupir, tu cries d’extase.

 

Je te recueille dans mes bras, ma dulcinée!
Je te dépose délicatement sur le canapé,
Tout en continuant notre profond baiser,
Mes mains caressent ton corps affamé.

 


Comme tu peux être avide de mes caresses,
Pourtant mes mains à aucun moment ne cessent !
Mais il vaut mieux que je m’arrête
Sinon je vais te faire perdre la tête.

Tu grognes et tu protestes, ton ventre en avant,
Tu attrapes ma main, dans l’espoir d’un frémissement.
Mais patience, mon ange, laisse moi te guider,
Vers ces instants de félicité et de volupté.



Je m’écarte, tu contestes, mais quand tu vois ma main
Armée d’une longue plume d’oiseau, tu frémis sans fin.
Tu sais ce qui va se passer, car tu l’as déjà imaginé.
Dès que je t’effleure les pieds, les chevilles, tu es essoufflée.



Quand j’arrive derrière les genoux, tu t’arques et supplies.
A l’intérieur de tes cuisses, tu trembles, cries et jouis.
Je remonte le long des creux, en évitant ta brûlante toison,
En escaladant tes flancs, tu en redemandes avec passion.

Maintenant c’est autour de tes seins, que je fais un dessin,
Tournoyant, remontant, évitant ces pointes durcies, tu gémis,
Redescendant dans leur vallée, et remontant les agacer,
Lentement dessinées, de la pointe d’une plume, je te fais crier.
 

 

Que tu es belle dans tes élans de désir, dans tes sauts de plaisir !
Quelle douce musique, que celle de tes gémissements et soupirs !
Quel beau crescendo que le rythme de ta respiration !
Mais rien ne vaut ce cri rauque que tu lances au bout de l’ascension.
 

 


J’écris maintenant, du bout de ma plume, une nouvelle partition,
En écrivant ton nom, au sommet de ton mont, au sein de ta toison.
Mais c’est de nouveau la tempête, lorsque j’effleure ta belle fleur,
Au contact des pennes, ton calice s’ouvre sur ta corolle en pleurs.

Tu rugis, et rues dès que les barbules affleurent ton gynécée,
Et que les barbes imprégnés de ta liqueur, à l’entrée
De ton puits du bonheur, se mettent à tourner et tourner.
Tu t’arques et dans un long cri rauque, tu atteints la volupté.



Tu retombes épuisée, mais heureuse, essoufflée mais radieuse,
Des cernes bistres soulignent la beauté de ton bonheur.
Et par de douces caresses et baisers, je te ramène en douceur
Sur le chemin de la satiété, et en attendant tu es heureuse.
 

 

 

 

 

 


 

 

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Page créée le Jeudi 17 octobre 2002

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