Une Chance
Une excursion, c’est tout ce que je
souhaite.
Nous sommes assis au bord d’une plage
Par le clapotis des vagues, nous sommes
bercés.
Sous l’ombre dispensée par les palmiers
Au loin des tortues se prélassent au
soleil
Alors que je te regarde, je m’émerveille.
Nous avons vu tant de gens aujourd’hui
Sur cette plage, que je n’espérais plus
voir
Ce coucher de soleil avec Toi ce soir.
C’est peut-être cela le paradis, est-ce
ici ?
Oui mais avec Toi, loin de nos soucis.

La lumière se reflète sur cet océan
flexueux
Pour révéler la douceur du bleu de tes
yeux
Ce regard profond qui donne envie de
plonger,
Fait ressurgir des tréfonds de ma mémoire,
Tous ces souvenirs de temps et passions
enfouis
Lorsque les nuits seront longues
Et que les jours tout aussi torrides
Quand tu auras envie de me toucher
Je pourrais sentir ton parfum
Pour que tu sois entièrement à moi,
Dès que tu auras envie de te donner à moi.

Mes mains commencent maintenant
Leur merveilleux voyage indécent
Toujours par Tes cheveux merveilleux
Ton visage se rapproche du mien
Me permettant de sentir leurs doux parfum.
J’aimerai embrasser tes joues
Pour trouver le chemin de tes lèvres
Ta tête entre mes mains, tes yeux se
ferment
Que mes lèvres couvrent des baisers les
plus doux.

Oserais tu me laisser sans soins ?
Oh que non, je sens ton souffle non loin
Et la douceur de ta langue sur mon cou
Me donne les frissons les plus fous.
Nos bouches se rapprochent et se soudent
enfin
Nos langues se rejoignent et ne font plus
qu’un
Alors que les frissons de ton corps
grandissent
J’aimerais t’emmener au bord du précipice.
Je t’embrasse doucement et tendrement
Sur ton visage, ta bouche, ton cou
Mes mains commencent à vagabonder
Vers tous ces lieux que tu aimes tant.

Caressant tendrement ton dos du bout des
doigts
Je te lance dans la spirale de l’ivresse
du plaisir
Tu aimerais me voir à genoux devant Toi,
Embrassant du bout des lèvres ces rondeurs
soyeuses
Pour que ma langue aille titiller ces
pointes orgueilleuses.
Je me relève pour voir ton visage
rayonnant
Mes mains s’envolent partout et surtout
Vers cet endroit humide, chaud et doux
Que tu veux m’offrir comme un écrin
brûlant.
J’aimerais regarder au fond de tes yeux,
Lorsque tu sentiras mes doigts impétueux
Glisser en douceur entre tes cuisses
ouvertes
Pour ramener ce nectar doucereux à ma
bouche,
Afin de goûter cette ambroisie divine,
Et sentir ce sublime parfum musqué de ton
désir.

J’aimerais voir ta tête basculer en
arrière
Tes yeux se clore, ton visage s’épanouir,
Entendre tes gémissements et soupirs
Sous le frôlement de mes doigts, sous mes
lèvres
Virevoltantes, sous ma langue intrépide
Voici comment j’aimerai te découvrir.
J’écarte tes jambes, et tu anticipes ce
plaisir,
J’abaisse ma tête vers ce lieu de tant de
désir,
Vers ce miel merveilleux et tant convoité.
Je lèche cette fente brillante tant
humidifiée,
Je lape cette fontaine coulant de cette
rosée,
Ma langue viole cet antre ardemment
désiré.
Mes lèvres se joignent à elles pour
savourer
Ces homologues secrètes. Mordillant,
massant
Léchant et caressant ces labres
émoustillants.

C’est par-dessus tout ce que je désire te
faire,
Te goûter, te sentir, m’enivrer, me
délecter.
Mais aussi je te veux toute à moi.
Offerte,
Je veux surtout encore plus de Toi pour
tout faire.
Avec mes doigts agiles, insidieux,
effrontés
Je voudrais t’ouvrir encore plus, te
pénétrer
D’abord pour mieux admirer et apprécier
Cette sublime vallée aux contours
escarpés.
Tout ce que je vois, Tu me l’offres sans
retenue,
Tes gémissements se sont transformés en
cris,
Ton ventre ondule de plus en plus vite, tu
rues,
Tu m’implores de désir de plaisir pour
jouir.

Mes doigts s’emparent de ta grotte
onctueuse,
Ma langue s’enroule autour de ton bourgeon
Dur, brûlant, se raidissant sous les
affleurements.
Soudain ton corps s’arque boute, t’offrant
encore plus,
Tes jambes tremblent, ta fontaine jaillit,
Tu cries et gémis, gémis et cries mon nom
Et retombe enfin les sens assouvis.
Mais non ce n’est pas encore fini
Car j’aimerai aussi jouir en même temps
que Toi
Aimerais-tu encore un peu de plaisir ?je
suis sûr que oui.
Je désire envahir cette grotte brûlante,
Profiter de la douceur de cette gaine
accueillante
Te pénétrer en douceur puis de toute ma
force,
Aller et venir dans cet écrin de noce.

Je me redresse sans quitter tes yeux,
Tu souris, tu sais ce qui va arriver entre
nous deux
Je t’installe mieux pour que tu puisses me
regarder
Et enfin je peux te pénétrer, te posséder.
J’ai un besoin urgent à satisfaire, tu
peux le comprendre
De sentir ta chaleur, ta douceur, ta
liqueur,
De te sentir autour de mon glaive
impérieux.
J’enfonce mon pieu au plus profond de Toi
Et coulisse en douceur dans ce puits
merveilleux
J’accélère et te pilonne comme pour me
fondre en Toi.
Je gémis et crie ton nom, tu gémis de plus
en plus fort
Nos corps brûlants vont et viennent se
percutent, sans fin
Nous ne sommes plus désormais séparés
Que par notre sueur , détrempés
Nous nous embrassons, ruons de toute
parts,
Dans cette folle chevauchée, ce rodéo
endiablé.

Soudain du fond de mes reins un picotement
savoureux grandit,
Je t’annonce que je vais jouir,
Tu me cries que la vague se déchaîne,
Et dans un cri de bien-être je me décharge
en ton sein
Dans les turbulences de ton raz de marée.
Nous sommes emboîtés, l’un dans l’autre
Allongés sur le coté, tes yeux bistres
marqués
Rient de ton plaisir, ta bouche endolorie
sourit
Nous nous caressons, nous nous touchons
Nous nous embrassons, nous ne sommes qu’un
Jusqu’à ce que tout recommence, sans fin.
 |